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Depuis sa formation en 1995, Mix’Art Myrys expérimente collectivement un principe d’autogestion élaboré de façon empirique sur les notions d’accessibilité, notamment financière, et donc d’ouverture. Cet ancrage inhérent à une mise en pratique permanente de l’autogestion, génère une réciprocité entre projets artistiques personnels et le projet collectif, s’appuyant sur son appropriation par chacun-e, et donc l’implication de chacun-e.


Cette implication, sur un principe de participation libre et nécessaire, couvre un panel large : des «affaires quotidienne» d’un lieu, à la proposition artistique dans le cadre d’une rencontre publique, tout tentant d’être prétexte à échange, mutualisation de savoirs et savoirs faire.

Cette implication traverse également les principes de gouvernance du projet : puisque l’assemblée générale hebdomadaire, composée des membres actifs et participants est décisionnaire, accompagnée par la collégiale élue, la collégialé élargie (élus + référents par pôles artistiques + équipe salariée), et l’équipe salariée.


Par ailleurs, l’accessibilité aux espaces de travail se fait sur un principe d’équation à quatre paramètres :

Diversité des disciplines
+
Diversité des univers artistiques et des niveaux de compétences
+
Appréhension du principe d’autogestion
+
disponibilité des m².

Ce principe de diversité génère de la mixité possible et de la démocratie culturelle avérée.

Ce principe d’autogestion est également proposé aux publicS par le biais de la participation libre et nécessaire à l’entrée. Les visiteurs sont invités à évaluer eux même ce qu’ils donnent et/ou sont en mesure de donner, à jauger leur rapport à l’oeuvre, à l’artiste vivant, ...

Au delà de la notion d’accessibilité financière, la programmation artistique souvent appréhendée en contraste d’univers esthétiques et de forme, participe également d’une diversité voire une mixité des publics renvoyant à ces notions de démocratie culturelle, ou comment partager, différents, ensemble...

Générant de nouveaux modes de productions s’appuyant notamment sur la mutualisation de moyens humains, techniques, de savoirs et savoirs faire, l’histoire des micros-crédits associés à du développement de projets artistiques quand la trésorerie du collectif le permet n’a pour l’instant pas trouvé son articulation avec les dispositifs plus institués de l’économie sociale et solidaire.