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Accès libre sans réservation (jauge limitée)

Buvette & Restauration sur place

Ateliers en participation libre, les inscriptions sont obligatoires et doivent êtres adressées à festival.sauvageonnes@gmail.com. COMPLET

Certains ateliers sont en mixité choisie (sans homme cisgenre) et en non mixité.
Cisgenre qualifie une personne dont l’identité de genre est en concordance avec celle qui lui a été assignée à la naissance.

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SAUVAGEONNES ! est un festival pluridisciplinaire, un événement à la fois culturel, artistique et engagé, que nous avons voulu le plus participatif possible. Un lieu de partage, de création, de rencontre, de fabrique, d’échanges de pratiques et d’idées autour de l’écoféminisme.

 

Pourquoi ? Riches des années durant lesquelles nous avons organisé des cycles de conférences indisciplinées, nous nous sommes senties en confiance pour aller plus loin. Bâtir un autre rapport au monde à l’aune d’imaginaires indisciplinés, minoritaires, à la marge.

 

L’écoféminisme s’est alors imposé comme une évidence. Ce choix a rencontré un fort enthousiasme, fruit d’une véritable attente, d’où la richesse foisonnante de la programmation qui s’est construite de manière sororale, par confiance, affinités, connexions, interconnexions à la manière des hyphes qui trouent et tissent le sol de la forêt à l’abri des regards.

 

Pour les écoféministes «la domination patriarcale que subissent les femmes à travers le monde fait partie du même processus de domination que subit la nature». L’écoféminisme offre « un lieu de débat pour toutes les crises sociales et écologiques » et présente une « analyse interconnectée des luttes de classe, de genre et de race comme le moyen de se battre contre le système capitaliste et patriarcal ».¹

 

« Reclaim » comme devise écoféministe pour « réhabiliter » ce qui a été « abîmé », « dénié », pour lutter contre la dévastation de ce monde avec nos corps, nos pratiques, nos pensées, la création de nouveaux imaginaires. « Réhabiter » les zones d’expériences dévastées, c’est trouver les mots qui connectent, qui font sens, qui font agir (…) c’est commencer à raconter une nouvelle histoire pour le futur ».² Réhabiter la terre en même temps que nos corps, nos gestes, nos paroles dans une ronde de transformations, mutations, révolutions, où l’obscur se rêve à la lisière du politique, de la spiritualité et du sensible.

 

1 Faire partie du monde. Réflexions écoféministes par Jacinthe Leblanc, Chaia Heller,

Marie-Anne Cassselot, Ariane Cardinal

2 Tremblez, tremblez, les sorcières sont de retour ! Émilie Hache

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jeudi 17 septembre

Françoise d’Eaubonne : l’écoféminisme ou la mort
Une première journée dédiée à Françoise d’Eaubonne, théoricienne et activiste, précurseuse de l’écoféminisme dès les années 70. Nous questionnerons son héritage à la lumière de courants du féminisme actuel.

 

14h Atelier d’autodéfense féministe par l’association Faire Face (en non mixité)

 

18h Ouverture du festival

Vernissage de l’exposition SAUVAGEONNES ! Avec des oeuvres de Annlor Codina, Kämy Dobi, Lia Giraud, Lucce, Mathilde Murat, Mado Rodriguez, Diane Trouillet, Alexia Venot ; Scénographie : Sonia Glasberg

19h  J’ai commencé par ne plus me laver Théâtre-performance sur des textes de Françoise d’Eaubonne par Le collectif CBF

20h Françoise d’Eaubonne et l’écoféminisme

Conférence de Caroline Goldblum, autrice du livre éponyme (coll. Les Précurseurs-ses de la décroissance, 2019)

 

20h30 Féminaire — L’écoféminisme ou la mort : la dernière vague

Animée par Florence Benoit.
Avec : Nicole Roelens, psycho-socio-anthropologue militante écologiste et féministe ; Marilou, militante féministe et anti-nucléaire ;

Myriam Bahaffou, chercheuse en philosophie et études de genre, militante écoféministe ;

Marina Yoc, militante féministe du peuple originaire maya-guatémaltèque ; Mouvement des femmes kurdes France-Toulouse (TJK-France)

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vendredi 18 septembre

Viva la vulva et sorcellerie matriarcale

Pour l’écoféministe Starhawk, la dimension spirituelle est synonyme d’immanence, de réenchantement du monde et des relations entre les êtres. Véritable « pouvoir du dedans », elle célèbre le sensible et nous appelle à renouer avec notre corps si longtemps dévalorisé.

 

9h30 Atelier cuisine vulvaire avec le collectif Cocktail (en mixité choisie sans hommes cisgenre) 

12h30 Chez Germaine Cabaret féministe et gourmand par le collectif Cocktail 

14h Atelier arpentage* de «Reclaim» d’Émilie Hache par le Mouvement HF Midi-Pyrénées pour l’égalité des genres dans les arts et la culture (* Lecture collective pour s’approprier un ouvrage) 

14h Atelier d’écriture/mouvement avec Adel Tincelin (en mixité choisie sans hommes cisgenre, à partir de 10 ans)

14h Atelier permaculture avec Le Jardin d’émerveille

 

14h Initiation à l’usage des plantes médicinales avec Monique Forestié

14h Se reconnecter avec l’énergie des arbres Soin découverte avec Véronik Huet

16h Atelier chant avec Sandra Sotiropoulos, artiste Lyrique

 

17h Du balai au sabbat : élaboration de la figure de la sorcière

Conférence d’Elia Tasseli

18h Histoire(s) du mouvement écoféministe Conférence de Catherine Larrère

19h30 Sorcières mes soeurs Film documentaire de Camille Ducellier (+16 ans)

20h30 Voyage intérieur Conférence-expérience de l’École de Capucine avec Capucine Moreau, sexologue, et Nadia von F., artiste (+15 ans)

22h Sabbat radiophonique — L’écoféminisme : une constellation.
De la lutte anticapitaliste aux nouvelles sorcières.Avec Jeanne Burgart Goutal, Adel Tincelin, Geneviève Azam, Monique Forestié…
Musique/chant : Claire Gimatt ; performance Technochamaniste avec Isabella Guedes et Raisa Inoncêncio, sabbat participatif

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samedi 19 septembre

 

Décoloniser les corps-territoires : Reclaim

En Amérique du Sud, des femmes se battent contre les violences, l’extractivisme, pour l’autonomie de leurs « territoires-corps-terres ». Retrouver son corps, sa terre, ouvrir de nouveaux horizons passe par des gestes de défense, de réparation, de réhabilitation, de régénération de ce qui a été abîmé.

 

10h Atelier écoféministe avec Lucie, Marine, Coline, Marie et Marilou (en mixité choisie sans hommes cisgenre)

 11h à la Librairie Terra Nova (18, rue Gambetta)
Rencontre avec Jeanne Burgart Goutal, autrice de Être écoféministe – Théories et pratiques (Éd. L’Échappée, 2020)
animée par Margaux Le Donné

14h–17h L’espace-Forum Les fabriques des imaginaires et agirs écoféministes

14h Labo-fiction Atelier d’imaginaire par la parole, temps de recherche et d’expérimentation collectif, avec les ateliers de l’Antémonde

14h Femmes Rurales en Mouvement / Mulheres Rurais
EM MOVIMENTO Film documentaire d’Héloïse Prévost et le MMTR-NE (Mouvement de la Femme Travailleuse Rurale du Nord-est, au Brésil)

14h Initiation à l’usage des plantes médicinales Avec Monique Forestié

14h Se reconnecter avec l’énergie des arbres Soin découverte avec Véronik Huet

14h Economie Sociale et Solidaire et écoféminisme Intervention avec Josette Combes, Réseau Intercontinental pour la Promotion de l’ESS

15h Interludes poétiques

17h SHISHIGAMI (extrait)
Pièce de théâtre de Céline Astrié par la Compagnie Nanaqui

17h45 NI LES FEMMES NI LA TERRE !
Film documentaire de Marine Allard, Lucie Assemat, Coline Dhaussy

19h Table Ronde : Décoloniser les corps-territoires
animée par Laurence Marty et Margaux Le Donné.Avec Myriam Bahaffou, Renda Belmallem, Jean-Baptiste Vidalou, Héloïse Prévost, les réalisatrices du film documentaire NI LES FEMMES NI LA TERRE !, Céline Astrié

19h30 – 0h GIRLS DON’T CRY PARTY de La Petite.
Avec Cocktail sauvage : Girls Don’t Cry and Ravebish des collectifs Cocktail et Rebish
(performances, défilés, installation, DJ…) + Élise Toöl + La Fraîcheur

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